jeudi 30 mai 2013

UN CREDO POUR LES MEDIAS


La National Security League est une ligue qui s’est formée aux Etats-Unis  depuis le début de la première guerre mondiale et qui s’est donné comme but de veiller à la sûreté de la nation américaine en veillant sur le loyalisme de ses nationaux.

Indignée par le langage des journaux allemands qui se permettaient de critiquer les positions américaines face à l’entreprise criminelle du kaiser, elle rédigea un credo ainsi conçu et l’adressa à chaque directeur de journal allemand et à chaque président de club allemand des Etats-Unis avec prière de bien vouloir y apposer sa signature.

·        Je crois que les buts de l’Amérique dans cette guerre sont nobles, désintéressés, et fidèles aux plus hauts principes de la morale et de la religion.
·        Je crois que les buts de l’Allemagne dans cette guerre sont sordides, égoïstes et opposés aux principes de liberté humaine.
·        Je crois que les déclarations du kaiser et de ses ministres dans cette guerre ont été fausses et hypocrites.
·        Je crois que les méthodes du gouvernement allemand dans cette guerre ont été brutales, barbares et révoltant la pensée humaine.
·        Je crois que la préservation des libertés humaines et des idéaux de la Civilisation dépend de notre victoire dans cette guerre.
·        Je crois que la paix du monde ne peut reposer sur un contrat passé avec des parjures et que le souci de notre propre préservation exige la disparition permanente de la dynastie actuelle allemande.
·        Je crois que la guerre doit continuer jusqu’à la victoire militaire remportée par nos alliés et nous ou jusqu’à la révolution accomplie par le peuple allemand.
·        Je crois qu’il ne peut y avoir de loyauté mitigée à l’égard des Etats-Unis et que ceux qui n’approuvent pas la guerre du fond de leur cœur ne peuvent pas être loyaux.

On dit que trois ou quatre credos furent signés ; le plus grand nombre furent retournés non signés, avec une lettre hypocritement indignée (sic) : « vous nous insultez en doutant de notre loyauté… »…  plusieurs contenaient des injures pour le président des Etats-Unis, ce qui incita la NSL à communiquer à la justice les lettres d’injures et à communiquer au public certaines réponses.

Quand un pays se trouve menacé dans son existence en tant que pays, quand il est livré à la prédation, aux tentatives d’expérimentation de toutes les forces rétrogrades, quand ses richesses sont convoitées, quand son peuple est incité par toutes les formes sournoises de subversion à exiger tout et immédiatement sous peine de nihilisme, quand l’incivilité atteint les seuils intolérables du refus d’un Ghrib de se plier à un rituel consacré par la République, quand les faux dévots de tous acabits arrivent à y avoir droit de cité pour y diffuser leurs fatwas sataniques ou y exercer leurs pratiques charlatanesques, quand la presse se fait relais de tout ce qui s’oppose aux intérêts du peuple et du pays, qu’elle défend non pas le travail mais la grève même injuste et injustifiée, qu’elle fait de petits voyous de bas quartiers des héros, quand elle ouvre ses pages aux pires activistes et ignore l’écrivain, l’acteur, l’artisan, le poète et l’artiste,   le sens patriotique doit nous inciter à faire comme cette Ligue et à diffuser notre crédo pour obliger nous aussi nos journaux à souscrire au devoir de fidélité au pays… Un devoir de fidélité qui doit imposer à toute publication de placer l’intérêt de la Nation au dessus de toute autre considération...

Un credo qui doit exiger de tout journal, de préférer à la Démocratie et aux Droits de l’Homme tels que conçus par l’Occident, la pérennité de l’Algérie… car la Démocratie et les Droits de l’Homme peuvent se reconstruire  quand le socle géographique et social est préservé tandis qu’un pays disloqué l’est généralement pour l’éternité.

Nous avons toujours eu un faible pour l’American Way of Live… depuis Buffalo Bill jusqu’à Schwarzeneigger puissions nous, sur notre lancée, pouvoir adopter les grands principes de loyauté et de fidélité que les Américains ont ancrés, souvent par la force, à tous ceux qui se sont mis à l’ombre de la bannière étoilée afin que nous en finissions avec tous ces parasites qui broutent allègrement « el gahalla » tout en n’arrêtant pas d’insulter « el Mella »…  


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