If a man murders a tiger he call's it sport...
But if a tiger murders a man it's ferocity.
G.B.Shaw
Il y'a chez nous un véritable déphasage entre la bonne intention tirée de la Religion, de la morale universelle et des connaissances
scientifiques et les mauvaises pulsions héritées de nos habitudes ou de notre ignorance.
Cette juxtaposition de l'idéal théorique et de la triste réalité pratique se retrouve dans la gestion de notre écologie.
Le Journal Officiel publie sans discontinuer des textes de loi coercitifs pour inciter nos fondés de pouvoir à faire respecter la faune et la flore, et notre presse qui ignore que la baie vitrée à travers laquelle elle croit voir la société n'est qu'un miroir réflechissant, continue à prendre ses désirs écologiques pour des réalités. C'est ainsi que très souvent, pour ne pas trop déranger une bonne conscience de très mauvais aloi, cette presse annonce la découverte d'oiseaux bagués qu'elle présente comme "morts d'épuisement" tout en sachant pertinemment que les pauvres volatiles ont fait les frais de lance-pierres ou de pièges de garnements écologiquement déculturés... Mais passe pour les enfants oiseleurs qui ne font que répercuter sur l'animal les coups qu'ils reçoivent des adultes...
Le drame dans toute son ampleur se mesure à l'aune de ces fondés de pouvoir qui, chargés de faire respecter l'interdiction de la chasse, passent leur temps au vu et au su de tout le monde dans les occupations cynégétiques.
La presse a rapporté la découverte d'une hyène tachetée , trouvée morte (d'épuisement bien sûr) du côté de Ain El Hammam, d'un léopard qui aurait été vu (et raté) à Tamanrasset, d'un aigle (inaccessible) qui aurait élu domicile dans les gorges du Rhummel et de gazelles (qui ne perdent rien pour attendre) qui seraient remontées jusqu'à Tissemsilt.
Ces animaux supposés protégés ne devraient pas lire le Journal Officiel ni croire la Presse car si par malheur il leur arrivait de s'aventurer dans une de nos communes, c'est le maire en personne qui se sentirait un devoir de mener la battue pour les retrouver et les abattre pour exposer leurs cadavres sur la place du village comme des trophées que viendraient voir les villageois avec admiration et curiosité mais sans une pointe de consternation...
Avant de chercher à mobiliser le large public, ces messieurs qui sont payés pour parler d'écologie devraient sensibiliser les responsables afin d'éviter que le premier braconnier de la commune soit son maire et que les destructeurs invétérés des animaux qu'ils doivent protéger soient ses garde-champêtres...
But if a tiger murders a man it's ferocity.
G.B.Shaw
Il y'a chez nous un véritable déphasage entre la bonne intention tirée de la Religion, de la morale universelle et des connaissances

Cette juxtaposition de l'idéal théorique et de la triste réalité pratique se retrouve dans la gestion de notre écologie.
Le Journal Officiel publie sans discontinuer des textes de loi coercitifs pour inciter nos fondés de pouvoir à faire respecter la faune et la flore, et notre presse qui ignore que la baie vitrée à travers laquelle elle croit voir la société n'est qu'un miroir réflechissant, continue à prendre ses désirs écologiques pour des réalités. C'est ainsi que très souvent, pour ne pas trop déranger une bonne conscience de très mauvais aloi, cette presse annonce la découverte d'oiseaux bagués qu'elle présente comme "morts d'épuisement" tout en sachant pertinemment que les pauvres volatiles ont fait les frais de lance-pierres ou de pièges de garnements écologiquement déculturés... Mais passe pour les enfants oiseleurs qui ne font que répercuter sur l'animal les coups qu'ils reçoivent des adultes...
Le drame dans toute son ampleur se mesure à l'aune de ces fondés de pouvoir qui, chargés de faire respecter l'interdiction de la chasse, passent leur temps au vu et au su de tout le monde dans les occupations cynégétiques.
La presse a rapporté la découverte d'une hyène tachetée , trouvée morte (d'épuisement bien sûr) du côté de Ain El Hammam, d'un léopard qui aurait été vu (et raté) à Tamanrasset, d'un aigle (inaccessible) qui aurait élu domicile dans les gorges du Rhummel et de gazelles (qui ne perdent rien pour attendre) qui seraient remontées jusqu'à Tissemsilt.
Ces animaux supposés protégés ne devraient pas lire le Journal Officiel ni croire la Presse car si par malheur il leur arrivait de s'aventurer dans une de nos communes, c'est le maire en personne qui se sentirait un devoir de mener la battue pour les retrouver et les abattre pour exposer leurs cadavres sur la place du village comme des trophées que viendraient voir les villageois avec admiration et curiosité mais sans une pointe de consternation...
Avant de chercher à mobiliser le large public, ces messieurs qui sont payés pour parler d'écologie devraient sensibiliser les responsables afin d'éviter que le premier braconnier de la commune soit son maire et que les destructeurs invétérés des animaux qu'ils doivent protéger soient ses garde-champêtres...
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