mercredi 15 juin 2011

BEATIFICATION « MERITEE » DE JEAN PAUL II


10 mai 2011

Tandis que dans nos contrées ce sont toujours les révolutions poussives qui , sous prétexte de mettre à mal nos régimes poussiéreux nous polluent notre air par slogans et pneus brulés, matPublier le messageraques et gaz lacrymogènes, chez ceux qui nous incitent à nous mordre mutuellement en encourageant nos émeutiers et en armant nos policiers, un grand événement médiatisé à saturation est venu donner du bonheur et les inciter à bénir Dieu de ne pas les avoir faits « sauvages » : La béatification du Pape Jean Paul II.

Le Pape fut un monument de piété, de pitié et de tolérance dit de lui la presse et ceux qui la font. Il est venu au bon moment pour restaurer l’ordre chrétien libéral et capitaliste dans des contrées où le communisme avait failli détruire cette foi comme une guardia nationale d’une dictature d’Amérique Centrale détruirait une plantation d’opium … du peuple.

Et malgré la déliquescence du catholicisme dont il n’est resté que la caricature théologique et le folklore des messes colorées, malgré les coups de boutoirs administrés aux valeurs déclamées et déclarées de sa religion par ses prêtres pédophiles Sa Sainteté fut en réalité élevée au rang d’apôtre bien avant que de s’en aller rejoindre son Seigneur.

Mais Jean Paul II aurait il eu l’aura qui fut la sienne s’il n’avait pas été le 13 avril 1986, le premier à franchir les portes de la synagogue de Rome, autrefois méprisée par les papes, saluant les juifs comme étant les «frères aînés» des chrétiens et amplifiant le travail de réconciliation et de révision de l'attitude de l'Eglise envers le judaïsme sans jamais exiger de contrepartie ?

A rappeler que c’est sous son pontificat que le Vatican reconnut pour la première fois l'Etat d'Israël le 30 décembre 1993 et qu’en l'an 2000, il a conduit l’Eglise à faire un sacré mea-culpa au terme d'un travail de «purification de la mémoire» et de «repentance» alors que la chrétienté n’avait jamais cessé depuis la crucification de tenir les Juifs pour coupables du crime irrémissible de déicide… A rappeler aussi qu’ll a conclu sa repentance en se rendant au mémorial de Yad Vashem, c'est-à-dire au lieu le plus élevé de la mémoire de la Shoah, ainsi qu'au Mur des lamentations.

De là à dire que Jean Paul II n’a en fait reçu cet hommage posthume des faiseurs d’opinions que parce que contrairement à ses prédécesseurs qui ont défendu l’orthodoxie chrétienne, lui, il a honoré la mémoire juive, il n’ya qu’un pas que nombre de personnes au courant de la gouvernance de notre bas monde n’hésiteraient pas à franchir…en toute bonne foi !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire