lundi 12 avril 2010

BOULEVERSEMENT MICRO-CLIMATIQUE

Un phénomène nouveau est en train de bouleverser toute notre région, il s'agit de l'humidité.


Depuis la mise en service du barrage géant de Koudiat Acerdoune, nous constatons des mutations qui annoncent un changement en profondeur dans notre santé, notre faune, notre flore, notre air et notre terre.


Aujourd'hui et même si on n'a pas encore commencé à disserter sur le phénomène de cause à effets, on se rend compte que l'humidité est omniprésente et à des taux extrêmes, même par temps de sirocco... Cette humidité importune très sérieusement la population par les suées abondantes qu'elle leur fait subir et il n'est pas faux d'affirmer que la consommation en eau potable a au moins triplé durant cet été par rapport à l'été passé. Les statistiques météorologiques n'existant malheureusement pas, nous ne pouvons évaluer à sa juste mesure ce changement. Le secteur sanitaire faisant très peu cas des études comparatives et même du contrôle de la fréquence des pathologies, personne ne pourra démontrer l'impact de cette humidication de l'atmosphère sur la santé locale, mais il est certain que la recrudescence des maladies respiratoires n'est pas une simple vue de l'esprit... Nous avons constaté, outre cette humidité de tous les jours, la formation inhabituelle de brumes et ces brumes ne seront pas sans impact, positif ou négatif, sur la flore. Cet été déjà, il a été déploré une fragilisation des vignes, agrumes et figuiers des vergers et jardins d'intérieur, surement due aux maladies cryptogamiques favorisées comme tout le monde le sait, par l'excès d'humidité.


Il ne sera pas dit que nous ne constaterons pas certaines altérations des goûts spécifiques des figues de barbarie, du raisin et d'autres fruits et des changements dans le PH de notre huile d'olive... Il est certain aussi que des specimen de notre flore disparaitront et que d'autres viendront leur disputer leur habitat car mieux adaptées...


La faune elle aussi devrait connaitre des bouleversements d'importance. La sauvagine n'a d'ailleurs pas attendu cette année pour envahir nos campagnes et aujourd'hui, phénomène curieux et récent, on ne voit plus les nuées de moineaux ou de pigeons suivre les sillons des labours mais de drôles d'oiseaux blancs qui nous viennent en masse des barrages et du littoral.


Mais ce n'est pas seulement la gente ornithologique qui devrait évoluer, il faut s'attendre à des mutations, des migrations, des adaptations d'autres espèces de mammières; de reptiles et d'insectes...


J'invite nos amis du village à participer au travail d'observation de toutes ces mutations de cette nature qui est appelée à s'extraire de sa peau séculaire pour revêtir un nouveau costume. Le plaisir de découvrir ces détails d'un monde qui change est ineffable; osons nous y investir, nous n'avons rien à perdre et tout à gagner...

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