
13 Avril 2011
Quand on les voit fustiger les pouvoirs successifs, vilipender les responsables, tous les responsables, critiquer les options, toutes les options, on comprend que ces gens-là sont malades de leur « oppositionisme » ou… mandatés pour cultiver le doute et entretenir le désespoir et dans les deux cas, maladie ou perfidie, ils restent bien pathétiques, ces hommes et femmes qui ne doivent leur renommée qu’à leur culture du nihilisme…
Debout sur des ergots surfaits que des médias à sensation leur développent pour les besoins de leurs petites causes, ils dénoncent, invectivent, critiquent les options, toutes les options des tenants de l’autorité, ne les culpabilisant que pour mieux leur trouver des victimes, en prenant à témoin, en parfaits « peaux noires et masques blancs », maître-Occident qui s’est autoproclamé détenteur et défenseur des Droits de l’Homme alors qu’il en fut toujours le triste fossoyeur.
Obnubilés par leur seule aura, ils oublient souvent, dans leur verve pseudo-humaniste qu’ils se font les chantres d’hommes et d’idéologies racistes, régionalistes, exclusivistes et parfois terroristes parce qu’ils se croient investis de la seule mission de faire rendre gorge à l’ordre établi en oubliant que l’ordre idéal n’étant qu’une vue de l’esprit, il vaut mieux souvent un ordre imparfait qu’un parfait désordre…
Les idées comme les hommes évoluent, se transforment, vieillissent et meurent et quand on s’y accroche, en faisant peu de cas des vicissitudes du temps et des effets de l’âge, on donne moins la preuve d’une méritoire fidélité à ses principes que d’une vilaine et douteuse obstination. Il se dit que nous sommes anarchistes à 20 ans ; modérés à 40 et conservateurs à 60… Ceux qui, au crépuscule de leur vie s’échinent encore à marcher et à vouloir nous faire marcher dans des manifestations tendancieusement orientées vers le règlement de leurs propres comptes non soldés ou vers la satisfaction de leur soif de prestige ne doivent plus faire illusion : il n’y a pas pire perversion que celle qui accompagne les cheveux blancs ! il n’y a pas plus perfide renommée que celle qui utilise les épreuves d’autrui comme tremplin !
Pour l’Histoire, voici des faits qu’on peut vérifier en feuilletant le JORADP : Le 22.09.1966, un des illustres marcheurs qui bat le pavé de la place des Martyrs était nommé ministre en remplacement de Ali Mahsas ; le pouvoir qui l’avait gratifié de ce poste disait de l’immense patriote qu’était Mahsas: " (son) adhésion au mouvement du 19 juin n'a procédé que de bas calculs et d'une ambition morbide du pouvoir, (sa) fuite à l’étranger conséquemment au remaniement ministériel (le) concernant ne fait que confirmer (sa) conception opportuniste de la responsabilité, (sa) collusion avec les contre-révolutionnaires à la solde de l’étranger est un acte de haute trahison."
Moralité: Quand on a été capable de cautionner pareille infamie et pareille dérive contre un patriote de l’envergure et de la probité de Si Mahsas, on doit savoir se taire pour se faire oublier…
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