mardi 12 juillet 2011

QUAND LES ARABES SE TUENT A LA TACHE

Un Hadith dit en substance "Dieu aime quand quelqu'un d'entre vous accomplit une quelconque action, qu'il l'accomplisse dans les règles de l'art"... C'est un peu ce hadith qui semble guider les frères yémenites, libyens, syriens, égyptiens, tunisiens etc… dans leurs ardents combats fratricides pour la démocratie et la justice, qu’applaudissent en se tordant de rire les sponsors occidentaux qui, comme tout le monde le sait, nous veulent beaucoup de bien depuis Syes-Picot et bien avant...

S'il y'a un jeu pour lequel nos "frères" Arabes se passionnent (après avoir décreté tous les jeux plus innocents "la yadjouz") c'est celui de la guerre et même quand il n'ont aucune raison sérieuse de s'entretuer, les tabous, les sournoiseries, la culture de la haine et des répulsions, les "constantes" fonds de commerce grâce auxquelles peut se perpétuer la domination des Ubus... constituent un stock de prétextes détonants d'où il est toujours facile de retirer le meilleur motif à mobilisation populaire qu' il faut tout juste pimenter de quelques vociférations « patriotardiques » pour faire avancer le bon peuple en guenilles vers l’autodestruction et les boucheries programmées.

Et c'est toujours ainsi que ça se passe. Fervents adeptes de la compromission avec autrui (voyez l'histoire de la Palestine, de Ceuta et Mellila, de la petite et de la grande Tomb...) ils y vont avec un acharnement qui n'a d'égal que leur goût immodéré du fratricide quand il s'agit de s'en prendre aux "frères" indélicats (voyez la lutte épique de Farah Aidid et de Mehdi Mohamed en Somalie, la sale guerre du Sahara Occidental, la "merde" des batailles au Koweit et les horreurs au quotidien qui se commettent en Syrie, Liban, Irak, Libye, Maroc... Algérie)

C'est comme ça qu'on a déclenché cette bataille perdue d'avance que se livrent les peuple Yéménite, libyen, syrien etc… à eux-mêmes parce qu’on découvre brusquement en Abdellah Salah un dictateur sanguinaire, en Kaddafi un fou furieux et en Bechar le fils de son père et en son père un génocideur en puissance…

Mais rétorquera t'on, à défaut de se faire la guerre, que peuvent bien faire d'autre les cohortes d’arabes qui s'en viennent chaque année ajouter des bras inutiles à d'autres bras désoeuvrés...

Il faut dans ce contexte rendre justice à nos "guides spirituels", qu’ils aient pour noms Karadhaoui, Bouti, Abassi ou Zendani… ils ne sont opposés à la " régulation démographique" que dans la forme; ils n'admettent pas la capote et la pilule mais cautionnent la balle et l'épée qui sont plus sûres et plus radicales.

Cette culture de la guerre explique aussi l'obstination dans le refus des " Chouyoukhs" de cautionner la régulation démographique prénatale. Un pays sans un surplus d'enfants est un pays sans bouches à nourrir, un pays sans bouches à nourrir est un pays sans chair à canon, un pays sans chair à canon est un pays sans guerre potentielle et que peuvent bien faire des "Chouyoukh" dont la raison d'être est d'opposer le frère à son frère dans un pays où il y'a si peu de frères ?!...

Quant à nous autres algériens, "arabes" par la vertu des constantes, nous n'hésitons pas à puiser de l'"arabisme " sa propension au fratricide pour démontrer chaque jour qui passe notre "arabité primaire" en nous allant cultiver les épines de la discorde même dans les champs sereins où fleurissent tous les ingrédients de la concorde et, en dignes beni Adam, nous montrons chaque jour, avec un acharnement renouvelé que nous sommes, nous aussi, des Caïn en puissance.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire