19 Avril 2011
Les « clergés » qui ne vivent que de notre crédulité ont confortablement assis leur postérieur sur nos consciences et nous ont sournoisement imposé de simples associations de mots comme vérités absolues.
1- L'Arabe (langue) est synonyme de l'Islam (religion) :
Les arabisants qui se croient futés font tout pour faire de l'Arabe une langue vernaculaire afin de mieux l'imposer comme langue véhiculaire.
Cet acharnement ne provient pas du tout d'une quelconque rémanence arabique ni d'une passion incontrôlée pour la langue du Dhad. Il ne découle que du statut que confère une langue qu'on maîtrise mieux qu'une autre et des dividendes matériels que peuvent espérer en retirer ses zélés fans si cette langue s'impose aux autres langues qu'ils ne maîtrisent pas.
Mais au lieu d'essayer d'imposer cette langue par sa simplification et son adaptation aux larges besoins usuels, on fait le contraire pour l'aristocratiser encore plus afin qu'elle reste l'apanage exclusif de ceux qui en maîtrisent les arcanes secrètes les nuances de pure forme et les règles de l'esthétisme plutôt que les instruments pratique de sa... pratique.
Et comme si cette précaution qui a tellement ankylosé la langue ne suffisait pas, les arabisants trop futés ont insidieusement amalgamé la langue avec la race en nous reniant parfois totalement notre berbérité pour nous réinventer " arabes classiques " parce que nous savons parler le dialectal... Puis par petites touches, ils ont sacralisé cette langue au prétexte qu'elle est la " langue du Coran ".
Dans leur euphorie arabisationnelle, Ils ne se sont pas rendu compte qu'en voulant faire atteindre à une petite langue la dimension d'une grande religion, c'est cette grande religion qu'ils risquent de réduire à la faible dimension d'une petite langue..
.La vérité est pourtant là, avec son implacable rigueur qui montre que l'Islam n'est arabe que parce qu'il fallait bien que le Message de Dieu soit transmis aux hommes dans une langue, par l'intermédiaire d'un Homme appartenant obligatoirement à une Tribu. Et si le choix de Mohammed QSSL peut s'expliquer par la grande vertu qui caractérisait le Prophète, le choix de la Tribu ne peut s'expliquer par ses vertus antéislamiques car elle n'en avait pas...
Les statistiques montrent d'ailleurs l'aberration qui consiste à faire accroire que l'Islam et l'Arabe ne font qu'un. Les prévisions pour 2020 indiquent pour une population mondiale de 8.6 milliards d'habitants, moins de 23 % de musulman (2 milliards) parmi lesquels on comptera moins de 200 millions d'arabes (Afrique du Nord comprise) et aujourd'hui on compte beaucoup moins d'arabes musulmans que de musulmans non arabes au Bangladesh et au Pakistan et bien moins d’arabes de toutes confessions que les musulmans non arabes d'Indonésie, comme on compte par exemple plus d' " infidèles " parmi les " arabes " que chez nos coreligionnaires iraniens, Afghans ou Turcs...
Alors quand on vient justifier sa déculturation par cette sentence « grandiloquemment » sournoise qui dit que " nous sommes des berbères que l'Islam a arabisés ", il faut rester prudent. L'Islam n'a jamais constitué une sorte d'impérialisme culturel. Il n'a arabisé ni le Turc ni le Bosniaque ni le Nigérian ni le Chinois ni le Philippin. L'Islam n'est pas venu pour arabiser mais pour islamiser; c'est ainsi qu'on lui reconnaît ses mérites de Révolution hautement "Cultuelle" et non en l'affublant de velléités si petitement "culturelles ".
2- La démocratie n'existe qu'en république et vice-versa
Nos politiciens, fascistement démocrates, ne croient qu'en une seule conception de la démocratie, celle qu'applique le peuple de France et de Navarre.
Il faut croire que nous réussirons bien difficilement à nous débarrasser de notre pêché mignon de toujours calquer notre polygone étoilé sur leur perfide hexagone.
La démocratie qui prévaut dans nombre de royaumes de vieux continent n'a pourtant rien à envier à celle qui existe dans quelques rares pays qui continuent à s'embarrasser d'élections présidentielles.
Et il est temps que nous sachions que l'Angleterre, la Belgique, l'Espagne, la Suède, le Danemark, la Hollande, la Norvège etc... n'ont pas dû guillotiner leur LOUIS XVI pour entrer en démocratie.
Comme nous devons savoir que la Nouvelle Zélande, l'Australie ou le Canada n'ont pas de Président parce que ces pays ne sont pas des Républiques et ce n'est pas pour autant que la démocratie ne se porte pas mieux chez eux qu'en République de Serbie ou du Congo...
Tenez, essayez un peu de calculer les avantages qu'on aurait pu retirer si par bonheur nous faisions comme les Suédois, les Belges ou les Espagnols et intronisions une tête couronnée au lieu de nous évertuer à chaque fois à élire un président à terme échu ou par anticipation.
1- on fera tous les cinq ans l'économie d'une élection présidentielle avec tout ce qu'elle comporte comme charges: urnes, bulletins de vote, commissions de surveillance, agents des bureaux de vote, papier pour les procès verbaux, frais de téléphones, casse-croûte pour les agents...
2- on s'évitera les subventions mirifiques qui sont données aux candidats, la mobilisation des mairies et les forêts de papier que nous consommons pour donner à chaque candidat soixante quinze mille tezkiya...
3- on ne verra plus nos murs salis par les portraits mal crachés de nos faces de lune de candidats.
4- on conservera nos soixante partis au lieu de les voir se briser en plusieurs morceaux pour se multiplier comme des amibes; chaque parti donnant autant d'autres partis que ses divisions cellulaires
5- on s'épargnera ces systématiques accusations de fraude électorale qui nous ont humiliées devant les autres nations.
6- on évitera à nos députés démocrates d'aller faire la protesta bras dessus bras dessous avec des députés islamistes pour dénoncer la fraude inévitable…
7- nos policiers ne bousculeront plus nos députés dans la rue parce que nos députés n'auront aucune raison de sortir dans la rue pour crier haro sur les voleurs de voix.
8- on laissera nos petits chefaillons de partis faire les matamores devant leurs petits militants au lieu de leur donner des idées de grandeur qui font de tout vulgaire justiciable un présidentiable en puissance.
Le proverbe dit fort à propos qu' " il faut éviter d'ouvrir certains yeux car il sera difficile de les refermer "
Gageons que si par bonheur on se débarrassait de cette satanée république pour nommer à la tête de notre Etat-nation un amenokal, on se débarrassera par voie de conséquence et illico de tous ces fous du koursi dont on a tellement " agrandi le pantalon " qu'aujourd'hui ils refuseraient même le poste de Premier Ministre car ils croient avoir acquis une envergure non pas de petit chef de gouvernement mais carrément de Présidents de la République...
3- Le suffrage universel est indissociable de la démocratie et vice-versa.
Aucun homme ne ressemble à l'autre.
Et c'est cette vérité absolue qui fait qu'on a des rustres et des artistes, des gros lourdauds et des sportifs, des gendarmes et des voleurs, des démocrates et des islamistes, des patriotes et des terroristes, des inconditionnels d'Ait Ahmed et des Réda Malekistes de circonstance, des rouges sang, des jaunes canaris, des verts de gris et des incolores...
C'est aussi cette vérité qui fait que nous pouvons avoir des moudjahidines (des vrais) et des harkis, des citoyens pétris de citoyenneté et des concitoyens qui n'aiment leur pays que parce qu'ils l'assimilent à un garde-manger, un lupanar ou une chambre à coucher.
C'est cette vérité enfin qui force certains à accepter de mourir sur le terrain en défendant leurs frères et leur terre et d'autres à s'exiler en attendant que ça se tasse pour revenir profiter de la paix retrouvée...
Le suffrage universel, c'est cette diabolique invention qu'on inventée les occidentaux mais qu'ils appliquent très rarement chez eux.
Le suffrage universel, c'est " one man one vote ". Et si ce principe d'égalitarisme absolu peut être revendiqué par Mandela c'est que le choix proposé à son pays reposait sur deux alternatives nettement distinctes revendiquées par deux groupes ethniques nettement distincts.
Le vote est un acte de haute civilité.
Il détermine des choix qui engagent la destinée des pays et des hommes.
Le suffrage universel confère une même puissance de choix à tout le monde, sans distinction de race, de religion, de sexe, d'âge, de santé physique ou mentale, de responsabilité, de capacités intellectuelles ou techniques...
Cette extraordinaire puissance qu'on confère à la majorité numérique sans regard pour sa composante qualitative est porteuse de tous les dangers quand l'élite intellectuelle du pays n'a pas pris la précaution de la canaliser préalablement pour orienter le choix vers ce qui est sans danger pour la cohésion du groupe social, sans risque pour les grands équilibres économiques, culturels, cultuels, historiques etc..
Et quand l'élite d'un pays a été éliminée, occultée ou s'est débinée pour laisser la place libre aux charlatans politiques qui draguent vos suffrages en vous promettant la paix sans en expliquer les leviers, l'application immédiate de la chariaa, l'arabisation ou la berbérisation totale, un SMIG à 25000, la fin de la pauvreté, l'élimination de toutes les ceintures de chasteté, une voiture pour chaque citoyen, une villa à chaque couple et même la prochaine coupe du monde, on ne peut qu'être hautement angoissé sur ce que donnera le suffrage universel quand on sait que le gros du peuple est composé de pauvres gens qui salivent de libido devant le moindre coin de peau nue, soupirent à perdre le souffle quand ils passent devant le moindre clapier grandiloquemment nommé "logement" ou fulminent comme le Stromboli face à une inflation qui atteint des cimes inaccessibles malgré un SMIG à 15000 DA...
Quitte à choquer les populistes qui ne trouvent leurs comptes que quand ils trouvent des peuples aux longues oreilles dans lesquelles ils peuvent verser toute leur démagogie, il faut reconnaître que le suffrage universel n'est pas une panacée à l'autocratie puisqu'il a toujours permis de plébisciter les tyrans, ni une condition nécessaire à la démocratie puisqu'il a favorisé toutes les dictatures...
Pour échapper au verdict suicidaire du suffrage universel direct les Yankees ont crée cette histoire de " grands électeurs " dont ils sont seuls à comprendre le fonctionnement sans que personne ne trouve à redire.
On dit que " le mauvais goût est la chose la mieux partagée par tout le monde "... Gageons que notre suffrage universel sera cette fois ci un remake d'autres choix catastrophiques dont on continue à subir tragiquement les effets, si par malheur rien n'est fait pour canaliser le choix citoyen.
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